Lorsqu’il fait une dépense à l’étranger, que ce soit à l’hôtel, au restaurant, dans un bar ou un taxi, le Business Traveller ne sait pas forcément quoi faire avec le pourboire. En laisser un ou non ? Si oui, de combien ? C’est un point sensible car selon les pays, les pourboires peuvent être obligatoires, inutiles ou même…mal vus !
L’entreprise Tarvelex, spécialisée dans le commerce des devises, a publié un guide sur les normes de pourboires à travers le monde. Y sont détaillés les usages en la matière pour 26 pays différents. Mieux vaut donc pour le Business Traveller se familiariser avec ces usages en fonction du pays où il voyage.
Pourboire presque obligatoire
Dans certains pays, il est presque obligatoire de laisser un pourboire, car ce dernier représente une grosse partie du salaire de la personne qui le reçoit. C’est le cas aux Etats-Unis, au Canada, en Autriche, en République Tchèque, en Ecosse, en Afrique du Sud, au Mexique ou en Egypte. En général, dans ces pays, on laisse un pourboire d’environ 15% de la note.
Pourboire conseillé
Dans d’autres cas, le pourboire, bien qu’il ne soit pas obligatoire, est très apprécié et même assez courant : En Australie, au Royaume-Uni, au Maroc, en Tunisie ou dans les Emirats Arabes. On laisse alors en général un pourboire de 10% de la note.
Pourboire non usuel
Il existe beaucoup d’endroits où laisser un pourboire n’est pas courant ni nécessaire, mais ce n’est pas mal vu non plus de le faire. Normalement, dans ces cas-là, on arrondit la note ou on laisse quelques pièces. C’est le cas en Espagne, en Allemagne, en Belgique, en Italie, au Danemark, en Finlande, en Grèce, en Croatie, au Brésil ou en Thaïlande.
Pourboire mal vu
Etrangement, en Chine et au Japon, il est mal vu de laisser un pourboire. Cela peut être pris comme une insulte ou une insinuation négative sur le niveau de vie de la personne qui le reçoit. En revanche, il est bien vu et même habituel que le Business Traveller offre un petit cadeau à la place.