Le voyageur d'affaires et ses besoins sont actuellement analysés de près par de nombreuses start-ups. Si les contraintes liées au métier de travel manager n'ont été prises en compte que tardivement, des entreprises telles que Uber et Airbnb ont ouvert la voie il y a déjà quelques années de cela. À l'heure actuelle, de nouvelles firmes s’engouffrent dans la brèche. Le but : améliorer le quotidien des voyageurs d'affaires tout en exploitant le potentiel financier du milieu. Focus sur quelques-unes de ces start-ups qui tentent de révolutionner la vie du travel manager.
Travel manager : des déplacements facilités
1 – Hotel Tonight : très appréciée des chefs d'entreprise, l'application Hotel Tonight permet aux voyageurs d'affaires de réserver une chambre à tarif réduit. En s'y prenant une semaine à l'avance, le travel manager peut faire économiser jusqu'à 50 % à sa société. L'application a déjà bel et bien séduit les voyageurs d'affaires qui comptent pour 50 % de ses utilisateurs.
2 – Train Line: le défi quotidien des voyageurs d'affaires : réduire leur temps de trajet au maximum. C'est un des points forts de la plate-forme Train Line. En plus de proposer à la vente les billets de 19 compagnies ferroviaires (Thalys, SNCF, iDTGV, etc.), le site internet optimise le temps de trajet de ses voyageurs en leur proposant des itinéraires optimisés.
3 – Magic Stay : impossible pour le travel manager de compter le nombre de fois qu'il a été dans l'impossibilité de réserver une chambre d'hôtel à cause d'un événement culturel ou d'une manifestation quelconque. Pour remédier à ce type de problème, les créateurs de Magic Stay ont mis au point une plate-forme réservée aux professionnels. Magic Stay propose des logements dans des endroits « stratégiques » (centres d'exposition, congrès, etc.). Les tarifs restent également raisonnables.
4 – AirRefund : s'il est possible d'être dédommagé en cas retard ou d'annulation d'un vol, peu de travel managers se rapprochent des compagnies aériennes pour réclamer leur dû. Grâce à AirRefund, le voyageur prend connaissance de ses droits en la matière en temps réel. La start-up s'occupe de mener la demande d'indemnisation jusqu'au bout. Le seul hic : l'entreprise n'est pas remboursée. Même si cette dernière a payé le voyage, c'est bien le voyageur qui percevra les indemnités.
5 – Ector : oubliez les soucis liés au parking dans les aéroports et dans les gares de la capitale parisienne. La start-up Ector propose au travel manager de confier sa voiture à un voiturier (à un terminal, près de la gare de départ, etc.) et de la récupérer au même endroit une fois la mission du voyageur d'affaires terminée. Pratique, non ?
6 – Captio : ce logiciel centralise la gestion de tous les frais liés aux voyages d'affaires. Il suffit au business traveller de photographier ses justificatifs à l'aide de son smartphone pour que le logiciel numérise et saisisse automatiquement les données. Le voyageur peut rentrer les kilomètres effectués dans son smartphone ou les enregistrer par le biais de Google Maps en vue de se faire rembourser par la suite. Captio permet également d'importer les relevés bancaires des cartes affaires des salariés. Vous l'aurez compris : la gestion des notes de frais est grandement simplifiée, et le travail du travel manager aussi. Le logiciel permet aussi de minimiser les erreurs, de prendre connaissance des plus grosses sources de dépenses et de mettre en place des actions pour réaliser des économies.