Les 10 erreurs qui tourmentent le contrôleur financier

Contrôle financier timer 3 min.
Carol Bernard

Une mauvaise planification, des pertes pour vol ou une mauvaise gestion des risques, des informations peu approfondies, des devis mal ajustés... Voici quelques-unes des erreurs qu'un contrôleur financier espère ne pas affronter au sein d'une entreprise. Contrôleur financier, oserez-vous en découvrir d'autres ?

La mission d'un contrôleur est d'assurer un contrôle correct de la gestion de l'entreprise. Oui, c'est évident. Mais bien que, en règle générale, les fonctions d'un contrôleur financier consistent à superviser, analyser, planifier et prendre des décisions stratégiques, nous vous dévoilons les principales erreurs que vous  êtes susceptible de commettre en tant que contrôleur financier.

  1. Les vols ou la mauvaise gestion des risques impliquent des pertes économiques. De fait, l'un de nos mécanismes de contrôle de la gestion financière de l'entreprise n'a pas correctement fonctionné, d'où des conséquences évidentes.
  2. Il n'y a pas eu de planification. En conséquence, les décisions concernant la croissance, les investissements ou le financement sont erronées, ou il se produit une mauvaise coordination entre les départements et le personnel.
  3. Nous détectons des problèmes au niveau de la routine de travail de notre équipe car aucune technique encourageant la participation des personnes n'est utilisée, celles-ci ne sont pas impliquées de manière adéquate, ce qui les démotive.
  4. Nous n'élaborons pas de devis ou les devis utilisés sont mal réalisés. Il en ressort des déséquilibres, ainsi qu'une mauvaise utilisation des ressources.
  5. Nous n'avons pas d'informations concernant les coûts ou alors les informations dont nous disposons sont erronées, raison pour laquelle de mauvaises décisions sont prises pour les prix de vente ou les remises.
  6. Nous n'analysons pas correctement les informations disponibles.
  7. Les écarts de budgets ne sont pas contrôlées et les mesures de correction ne peuvent donc pas être prises à temps.
  8. Les informations périodiques sur la bonne marche de l'entreprise sont erronées ou générées avec beaucoup de retard. Il nous est donc impossible de réaliser une évaluation correcte de la situation.
  9. Il existe un excès d'informations. Celles-ci reviennent souvent en double ou triple, mais il nous manque les données clés. Cela nous empêche de prendre à temps les mesures permettant d'optimiser le fonctionnement de l'entreprise.
  10. Le système de contrôle de gestion conçu est trop complexe, il est donc moins efficace et entraîne davantage d'erreurs.

Les 10 erreurs qui tourmentent le contrôleur financier

Comment les éviter ? 

Pour éviter ces erreurs qui vous ont certainement provoqué plus d'un mal de crâne, le contrôle est essentiel. De fait, les activités de contrôle peuvent être classées en contrôles préventifs (mieux vaut prévenir que guérir) ou contrôles de détection.

Lesquels choisir ? Voilà une question à laquelle il s'avère difficile de répondre. En règle générale,  cette décision ne revient pas au contrôleur mais au directeur financier, qui choisit habituellement une combinaison des deux. En effet, les contrôles préventifs évitent que se produisent les erreurs et les contrôles de détection permettent d'avoir une plus grande sécurité au niveau du fonctionnement global.

L'importance du travail en équipe.

Le concept du contrôleur, ou controller dans certains pays, a mauvaise réputation. Il est vrai qu'il est associé à des connotations négatives. Il existe différentes versions sur l'origine du terme « contrôleur ». Parmi celles-ci, mentionnons qu'au XIIe siècle, il existait en France le personnage du contreroullour qui était chargé de garder un double des comptes. Le concept a ensuite évolué jusqu'au XXIe siècle pour devenir la figure qu'il représente actuellement. Il est essentiel que le contrôleur soit une personne possédant des compétences techniques (connaissance du secteur, de l'entreprise, de la comptabilité et gestion), mais il doit également faire montre de compétences comme la capacité de dialogue, savoir travailler en équipe, gérer  le temps, entre autres.

En conclusion, pour un contrôle de gestion efficace,  le contrôleur doit, d'une part, nouer un dialogue avec l'équipe et, d'autre part, compter avec le soutien de la direction, en particulier du directeur financier. Consensus et collaboration sont, de fait, les piliers du contrôleur pour obtenir les meilleurs résultats.

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