Les questions liées à la régularisation sont souvent abordées au moment où l'entreprise clôture ses comptes. L'écriture de régularisation fait partie d'un ensemble de révisions comptables qu'il est nécessaire de réaliser en fin d'année. Alors, de quoi est-il question ? Comment réalise-t-on cette opération ? Les réponses à ces questions dans ce nouvel article.
Écriture de régularisation : kézako ?
L'écriture de régularisation consiste à ajuster le solde d'un certain nombre de postes sur le plan de la comptabilité. Il y aura, comme la majeure partie des opérations comptables, un débit et un crédit. Cette écriture a, comme vous vous doutez, un impact direct sur les comptes de bilan et sur les comptes de gestion de la firme.
L'impératif de l'opération : celle-ci doit être équilibrée.
Écriture de régularisation : à quel moment les rentrer ?
Il est possible de réaliser l'écriture de régularisation à deux occasions : à l'établissement de situations comptables intermédiaires et à la clôture de l'exercice.
Le premier n'est pas obligatoire. Il est réalisé lorsque l'entreprise souhaite faire des bilans provisoires. Toutefois, certaines dispositions légales peuvent l'a contraindre à réaliser cet exercice de manière non-anticipée.
La seconde occasion : la clôture de l'exercice. L'opération est, à ce moment-là, impérative. Il s'agit de la faire avant la réalisation du bilan comptable afin que soient produits les comptes annuels définitifs.
À savoir que toutes les entreprises ne sont pas dans l'obligation d'effectuer ces écritures comptables. En cas de doute, n'hésitez pas à contacter l'URSAFF.
Aussi, il faudra penser à faire l'inventaire complet des stocks et du matériel de la firme. Cette opération peut peser dans le calcul des impôts.
Écriture de régularisation : que faut-il écrire ?
Les écritures de régularisation se divisent en deux catégories : les écritures de rattachement des charges et des produits et les écritures d'étalement.
- Les écritures de rattachement sont composées des charges à payer (factures, dettes financières, dettes fiscales, dettes sociales) et des produits à recevoir.
- L'opération sur les charges à payer devra débiter le compte concerné de la classe 6 et le compte 44586. Il faudra créditer le compte 4081. Pour ce qui est des produits à recevoir, il faudra débiter le compte 4181 et créditer les comptes 44587 et le compte 7 approprié.
- Les écritures d'étalement sont, à leur tour, composée des charges constatées d'avance et des produits constatés d'avance.
Côté charges, il faudra débiter le compte 486 et créditer le compte approprié de la classe 6.
Pour ce qui est des produits, le comptable devra débiter le bon compte de la classe 7 et créditer le compte 487.