Contrôleur financier : 7 compétences que devrait avoir

Le contrôleur financier est d’une grande utilité en temps de crise car il aide à maintenir les axes stratégiques de l’entreprise. Ses compétences doivent varier en fonction des besoins de la compagnie mais sont essentiellement d’ordre social et communicatif.

Selon les contrôleurs financiers eux-mêmes, pour faire ce travail, il faut être analytique, fiable et médiateur.

Le Réseau espagnol de Contrôleurs et le Global Chartered Controller Institute ont présenté en mars 2015 une étude sur le poste de Contrôleur Financier.

Dans ce rapport sont évoquées les principales compétences attendues des personnes exerçant cette profession :

1. Connaître les dynamiques du secteur pour lequel elles travaillent et ainsi comprendre les objectifs de l’entreprise et prendre de meilleures décisions.
2. Des connaissances en bureautique. En particulier une maîtrise d’Excel et des bases de données. Les contrôleurs travaillent régulièrement avec la comptabilité et utilisent des informations issues de diverses sources. Pour pouvoir relier toutes les données reçues, des habiletés informatiques sont d’une grande utilité.
3. L’optimisation des processus.Le contrôleur financier doit aspirer à améliorer l’efficience de l’entreprise. Pour ce faire, il peut analyser les processus métier de l’entreprise et les redéfinir (procédures à suivre, relations entre les départements, organisation des tâches, etc.) afin de les perfectionner.
4. Des connaissances comptables et administratives. La plupart des contrôleurs ont une formation supérieure d’entreprises ou d’économie. Ils ont souvent une expérience préalable en audit, en département de Contrôle de Gestion ou dans le secteur commercial. Ils parachèvent souvent leur cursus universitaire avec un MBA ou une formation de 3^ème cycle en Direction Financière.

5. Des outils de planification stratégique. Des études indiquent que les entreprises qui utilisent des concepts de planification stratégique et des approches à long terme font plus de bénéfices que celles qui n’en utilisent pas.
6. Coûts analytiques. Outre la comptabilité financière classique, le contrôleur doit savoir faire des analyses à niveaux de coûts. Actuellement, aux analyses classiques basées sur les conduites des recettes et des coûts fixes et variables s’ajoutent de nouveaux modèles de refacturation plus spécifiques : ceux qui se basent sur le volume et les activités, selon l’objectif final, par département ou produit, etc.
7. Etre familiarisé avec les ERP ou PGI (Prologiciels de Gestion Intégrés). 96% des contrôleurs s’en servent. Il est donc important de connaître les logiciels de gestion financière.